gay gay marions-nous (brouillon)

Publié le par Michel M Piquet

vient de se suicider à Notre Dame de Paris pour que tout le monde ne se marie pas…   

 

 

 

Il n'est sans doute pas de plus douloureux pour une femme que Le  mariage d'une rivale demeure une des plus grandes douleurs féminines.. Et de plus mystérieux aussi.   Et sinous sommes tous devenus felmmes, comme disait Montesquieu  

 

L’autre jour une ménagère interpellait le Président de la réublique: “Faut pas la marier, la Trierweiler, on l’aime pas”

On aurait pu traduire:

“Faut pas les marier, les homos, on les aime pas”;

“Faut pas qu’ils aient le bac, les mauvais élèves, on les aime pas”.

 

Prenez donc des choses utiles, comme la machine à laver ou la voiture... vous les nommez et vous ajoutez: “pour tous” : le linge propre pour tous? Les ballades pour tous? Déjà vous n'allez pas vous faire que des amis.

“Faut pas que tout le monde ait une voiture comme moi, on les aime pas, les voisins; faut pas “de vagins pour tout le monde”

Mais si vous en faites autant avec des choses inutiles, alors je ne donne pas cher de votre peau. L'inutile n'est pas pour tous, il est pour l'élite.

 

Le mariage, le bachot et les enfants sont sans doute les trois choses les plus inutiles et les moins négociables en ce bas monde, avec L’Académie, la rosette et la vie elle-même. 

le service militaire ne sert pas à faire la guerre; le bachot à décrocher un job; la légion d'honneurne confère pas l'honorabilité à vie, 

Mais inutilité et intolérance sont deux bons indices du sacré (sacré sans transcendance)

Hors de prix, ie sans prix,  l’inutile, c’est  ce qui est sans valeur d’usage.

“Une vie ne vaut rien, mais rien ne vaut une vie”à, le mariage pour trouver l’amour, est aussi inutile que le baccalauréat pour trouver du boulot et (que le fut) le service militaire pour faire la guerre. Et c’est pour çà que rien ne vaut un mariage et un bachot. Pourquoi les pauvres font-ils plus d’enfants que les riches? parce que çà sert à quoi, de faire un gosse? À rien Parce qu’ils ne sont “pas raisonnables”. Parce qu’ils ont la déplorable manie de faire des choses inutiles et. Si les pauvres se mettaient à faire des choses utiles, çà se saurait: ce seraient eux les riches. Le potlatch, c’est un truc de pauvres, pas de bourgeois.

On est dans l’in-estimable. Et ce qui n’a pas de prix n’est pas négociable, aucun syndicat n’est capable de faire passer une telle pilule. Il serait moins difficile de convaincre les gens de se nourrir avec des racines, Ce n’est pas pour les salaires, l’emploi, les retraites,  qu’on descend dans la rue: choses douloureuses, mais quantifiables. Il aurait été prudent d’agir moins frontalement.

 

Monsieur le Président, vous avez voulu vous en prendre à l’inutile pour gagner du temps, mais c’était toucher à l’essentiel. Car ce n’est pas seulement “avec des hochets qu’on mène les hommes”, ce sont les hochets qui mènent le monde.

Elle vous avait pourtant prévenu, la ménagère.

“Le poète est dans les nuages? Le tonnerre aussi” (Victor Hugo, les Châtiments).

 

La fin du mâle (sans point d’interrogation: aïe!)

 

On interroge Gauchet Marcel, professeur de philosophie de l’éducation (EHESS),

“les garcons ont de moins bons résultats que les filles  à tous les niveaux (…) pourquoi les filles issues de l’immigration s’en tirent-elles si bien et les garcons si mal?   (…) Je ne sais pas , et à la vérité personne ne sait. Nous sommes au tout début de la reflexion, les causes restent obscures (…) les valeurs qui comptent au sein de la société actuelle sont des valeurs associées aux femmes”

Tâchons modestement de l’aider:

 

“nous sommes tous devenus femmes” (Montesquieu dans ses carnets)

il a toujours été plus difficile de “faire” un adulte avc un garcon qu’avec une fille! C’est un lieu commun de l’ethnologie que la grande violence de la plupart des rites d’initiation imposés aux enfants mâles dans les societés dites primitives. Et l’insignifiance relative de ceux traversés par les jeunes filles (pour celles-ci, le premières menstruations en tiennent souvent lieu). Accidents mortels, suicides, crises de démence ne sont pas rares tant des mères que des fils. 

L’initiation masculine devient presque impossible dans une société dite évoluée, où le rite est traité comme une sorte de honteux vestige de barbarie. L’initiation des filles à la féminité étant “naturelle” (attestée en général, par les premières menstruations), il n’est pas surprenant que ce soit le masculin qui pose problème! Et que ceci éclate au grand jour dans les statistiques de l’échec scolaire!

C’est que l’Ecole, ses pédagogues, inspecteurs, recteurs et praticiens de toutes obédiences (M. Gauchet compris), ont de fait complètement oublié leur fonction initiatrice. Alors même qu’ils savent pertinement que les contenu e leur enseignement ne durera dans la mémoire de leurs élèves que le temps de passer l’examen. Ils ne s’en imaginenent pas moins qu’en “enseignant”, ils “transmettent des connaissances”, maintiennent le “niveau”, et autres fariboles. Ils font autre chose que du rituel.

Et on s’étonne que ce soit au détriment de ceux qui en ont besoin: les garcons! Même non issus de l’immigration, ie souvent héritiers d’une tradition encore toute fraîche du rituel initiatique

 

 

 

 

 

 

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Comme a dit poétiquement L. F. Céline, grand écrivain.

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